Home Lettre de Yakamambu Lettre de Yakamambu : Mon très cher ami Mbulunkwé, mboté!

Lettre de Yakamambu : Mon très cher ami Mbulunkwé, mboté!

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Nos amis Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu sont rentrés du Monastère de la Bouenza où ils ont prié pour la paix, l’unité et le pardon entre tous les Congolais du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. Ils estiment à bon escient que tous les Congolais ont besoin de s’ouvrir au pardon, pour renouer les liens rompus, pour dépasser les situations stériles de condamnations réciproques, pour vaincre la tentation d’exclure les autres en leur refusant toute possibilité d’appel. La capacité de pardonner est à la base de tout projet d’une société à venir plus juste et plus solidaire.
A ce propos, ils croient fermement que le refus du pardon, surtout s’il entretient la rancune, a des répercussions incalculables pour le développement de notre pays. La paix est la condition sine qua non du développement, mais une paix véritable n’est possible qu’à travers le pardon.
La proposition du pardon n’est pas une chose que l’on admet comme une évidence ou que l’on accepte facilement. Par certains aspects, c’est un message paradoxal. En effet, le pardon comporte toujours, à court terme, une perte apparente, tandis qu’à long terme, il assure un gain réel. La violence est exactement le contraire: elle opte pour un gain à brève échéance, mais se prépare pour l’avenir lointain une perte réelle et permanente.
Le pardon pourrait sembler une faiblesse. En réalité, aussi bien pour l’accorder que pour le recevoir, il faut une grande force spirituelle et un courage moral à toute épreuve. Loin de diminuer la personne, le pardon l’amène à une humanité plus profonde et plus riche, il la rend capable de refléter en elle un rayon de la splendeur de Dieu le Créateur.
Pardonner est une action plus noble et plus rare que celle de se venger. «Malheureusement, à cause de l’orgueil, l’homme reconnaît non seulement sa propre intelligence, sa propre volonté, son propre cœur; de ce fait, il n’est plus capable ni de comprendre le langage des autres, ni d’entendre la voix de Dieu», dixit Joseph Ratzinger. Qui plus est, le refus du dialogue et du pardon est en fin de compte toujours stérile. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt!

Diag-Lemba.

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