Home Editorial Face au drame de l’assassinat de Séphora!

Face au drame de l’assassinat de Séphora!

0
Continuer dans cette lancée!

Séphora au Congo, le petit Emile en France! Les deux enlevés et retrouvés morts. Où se trouve la différence? Le drame de la mort tragique de Séphora, à Ouesso, a dressé l’opinion contre les pouvoirs publics, à qui il est reproché de n’avoir rien fait ou pas grand-chose pour sauver la vie de Séphora. Au-delà de l’indignation et de l’émotion qu’a suscitées cette histoire douloureuse, c’est l’évidence du risque zéro en matière de sécurité qui apparaît incontournable.
S’il est reproché aux pouvoirs publics congolais, de n’avoir pas fait grand-chose pour sauver la vie de Séphora, que faut-il penser alors de l’histoire du petit Emile, en France? Emile est un petit garçon de deux ans et demi, enlevé un samedi 8 juillet 2023, vers 17h, au domicile de ses grands-parents où ses parents l’avaient laissé, au Haut-Vernet, un hameau de 25 habitants dans les Alpes-de-Haute-Provence, et dont les ossements ont été retrouvés un samedi 30 mars 2024, à proximité de ce hameau, dans la stupéfaction générale, après autant de jours de recherches sophistiquées.
On est en effet dans un pays développé qui a mobilisé, dès le lendemain de l’annonce de la disparition de l’enfant, les forces de l’ordre, des hélicoptères, jusqu’aux moyens techniques de détection de chaleur humaine, pour retrouver l’enfant disparu. Les maisons, les coins et recoins du village et ses alentours, tout a été passé au peigne fin, les habitants et ceux qui leur avaient rendus visite ce jour-là, interrogés; les appels téléphoniques passés ce jour-là, vérifiés. Des jours, des semaines, des mois sont passés, en vain, jusqu’au jour de la redoutable nouvelle: l’enfant fut tué par celui qui l’avait enlevé. Et le meurtrier est introuvable.
Rien n’est à comparer évidemment en matière de recherche avec notre réalité de pays en voie de développement. Mais, on peut relever que même dans les pays où les moyens de sécurité sont développés, ce genre de drame peut toujours subvenir, parce que le risque zéro n’existe pas en matière de sécurité.
Dans l’affaire de la Congolaise kidnappée à Ouesso, on a failli passer du drame à l’incident diplomatique, en raison des violences dirigées contre les ressortissants d’un pays voisin. Le transport de colère qui a déferlé sur la ville de Ouesso et quelques localités du Département de la Sangha était aussi alimenté par le sentiment de laisser aller qui semble caractériser la politique nationale en matière de migration, au point que des communautés étrangères sont accusées de crimes rituels, de trafics d’organes humains voire de personnes, organisés en toute impunité sur le territoire national, à cause du sous-développement des moyens de sécurité publique. Aux frontières, les camions sont-ils bien inspectés, pour détecter les trafics éventuels?
On ne le dira jamais assez, le Congo est un pays hospitalier. Mais, l’hospitalité ne devra jamais être au détriment de la sécurité des populations, partout sur le territoire national. Le procès tant attendu sur l’enlèvement, le viol, l’assassinat et la mutilation du corps de Séphora devra permettre de lever un véritable coin de voile sur ce phénomène de trafic d’organes humains, surtout qu’au Cameroun la police a démantelé un réseau qui s’y livrait.

L’HORIZON AFRCAIN

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

NO COMMENTS

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Quitter la version mobile