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Climat des affaires : Il n’est pas aisé d’entreprendre au Congo, même pour les Congolais

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La maison de la chambre de commerce de Brazzaville, lieu par excellence de rencontre et de formation des hommes d’affaires

Les hommes d’affaires nationaux sont en faillite, parce qu’ils ne travaillent qu’avec l’Etat. Aujourd’hui, la plupart des marchés publics sont attribués aux entreprises étrangères. Le travail à faire maintenant est celui de commencer à revaloriser les hommes d’affaires nationaux, c’est-à-dire les ramener au niveau où ils étaient avant. Le Congo doit cesser d’être une exception avec sa mauvaise gouvernance publique qui empêche l’évolution ou l’épanouissement de l’expertise nationale.

L’assainissement du climat des affaires au Congo semble se limiter à un chapelet de bonnes intentions. C’est sur le terrain des actions qu’on doit voir la traduction de la politique gouvernementale d’amélioration du climat des affaires. Si dans la vision gouvernementale, améliorer le climat des affaires revient à étendre les actions d’éclat, l’échec est sans doute au bout du parcours. Car, le pari de l’amélioration du climat des affaires ne peut être relevé que s’il se crée, sur le plan national, une véritable synergie entre les institutions nationales et le secteur privé national, pour parvenir à cette fin. La création du département ministériel de partenariat public privé devrait répondre à cette préoccupation.
Selon de nombreux rapports «Doing Business» de la Banque mondiale, plusieurs obstacles caractérisent l’environnement congolais des affaires. L’expertise nationale est marginalisée. Difficile pour les Congolais d’accéder aux crédits et donc d’investir. La mise en place du Figa (Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des entreprises), avec une gestion caractérisée par les détournements de fonds, n’a pas répondu aux attentes. Conséquence, la plupart des secteurs d’activités économiques sont entre les mains des étrangers venus s’enrichir au Congo, pays pétrolier, pour investir dans leurs propres pays. Même les secteurs sensibles comme la boulangerie, le transport, le commerce, rien ne leur échappe. Or, ces secteurs sont un potentiel économique de nature à résorber le chômage au sein de la jeunesse congolaise. Ils devraient permettre de créer une nouvelle classe d’hommes d’affaires au niveau national.

Martin
BALOUATA MALEKA

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