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C.i.a.r (Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement) : Vers une stratégie mondiale et africaine d’afforestation et reboisement

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Le Président Sassou-Nguesso, lors de la 37ème journée nationale de l’arbre.

Brazzaville, la capitale congolaise, accueille, du 2 au 5 juillet 2024, un rendez-vous mondial appelé C.i.a.r (Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement) vise à appeler les Etats du monde à augmenter la superficie forestière mondiale, à travers les activités d’afforestation et de reboisement, dans le cadre de la célébration de la décennie africaine et mondiale du reboisement.

Portée par la Commission de l’Union africaine, le Forum des Nations unies sur les forêts, le Forum forestier africain, le gouvernement du Congo, avec l’appui de plusieurs partenaires, la C.i.a.r (Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement vise, selon les organisateurs, à:
– faire le point sur les progrès réalisés en matière de boisement et de reboisement, documenter les bonnes pratiques et les enseignements tirés, identifier les défis auxquels l’Afrique est confrontée et proposer des recommandations sur la voie à suivre;
– adopter une stratégie mondiale et africaine d’afforestation et reboisement (et des actions prioritaires), y compris les aspects techniques, scientifiques et financiers;
– se préparer à demander l’inclusion de la Décennie africaine et mondiale du boisement dans l’Agenda des Nations unies, par le biais d’une déclaration africaine et mondiale sur l’afforestation et le reboisement;
– désigner un organe chargé de suivre la mise en œuvre des recommandations de la conférence reboisement.
«Cette conférence est projetée comme la plus grande messe mondiale de l’afforestation et du reboisement, où chacun, dans son domaine de compétence (Décideur politique, chercheur, financier, défenseur de l’environnement, O.n.gs, industriels, peuples autochtones, diplomates, etc), est appelé à apporter sa petite pierre à l’édifice, dans le strict respect de ses capacités», a déclaré la ministre Rosalie Matondo, lors d’une réunion de sensibilisation du corps diplomatique et des partenaires techniques et financiers, le 30 mai dernier, à Brazzaville.
Dans le document de «Politique forestière de la République du Congo (2015-2025), les statistiques dans le domaine forestier se présente de la manière suivante pour le pays: «Située à cheval sur l’équateur, la République du Congo couvre une superficie de 342.000 kilomètres-carrés, occupée en grande partie par la forêt. La superficie forestière du Congo est évaluée aujourd’hui à 22.410.682 hectares (Fra 2010), soit 65,52% du territoire national. Les savanes continues, observées dans le centre et dans le Sud-Ouest du pays, occupent une superficie de 11.793.318 hectares, soit 34,48% du territoire national. Le taux de déboisement est faible, soit 0,07% par an (Fra 2010, Facet 2013). La surface des concessions forestières attribuées jusqu’en 2014 est de 12.388.958 hectares. Les aires protégées représentent 4.528.418 hectares. La forêt contribue à hauteur de 5% au P.i.b (Produit intérieur brut). La forêt, comme écosystème, fournit à la société un ensemble de services, tangibles et intangibles. Le bois, qu’il s’agisse de bois d’œuvre, de bois énergie ou de bois de service, est l’une de ses principales ressources. Les produits forestiers non-ligneux et la faune sauvage représentent d’autres ressources disponibles dans cet espace multifonctionnel».

U.Nz

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