Les membres des comités de gestion et de développement communautaire des agglomérations bénéficiaires des ouvrages construits par le Projet Durquap (Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires) sont en formation sur la gestion des infrastructures sociales de base, simultanément à Brazzaville et à Pointe-Noire. Cette formation, qui a démarré le 10 octobre, a prévu sa clôture le 28 octobre 2022. L’objectif visé est de renforcer l’autonomisation des comités de gestion et de développement communautaire, pour pérenniser les acquis de Durquap.

La formation initiée par le Projet Durquap et mis en œuvre par le Cabinet conseil d’accompagnement des projets de développement des territoires est tenue grâce à l’appui de l’A.d.l, une organisation d’appui aux initiatives de développement local. A Brazzaville, la formation, qui compte 28 participants, se déroule à l’auberge du Poste de l’Armée du salut du Plateau des 15 ans, dans le quatrième arrondissement, Moungali. Ils sont venus des deux comités de gestion installés dans les quartiers Moukoundzi-Ngouaka, à Makélékélé, le premier arrondissement, et Sukissa, à Ouenzé, le cinquième arrondissement.
A Pointe-Noire, le Projet Durquap a réalisé des infrastructures dans les quartiers Mboukou, dans le troisième arrondissement Tié-Tié, et Tchiniambi, dans le quatrième arrondissement, Loandjili. Dans les deux villes, ces quartiers pilotes ont eu des voiries restructurées et aménagées, avec des rues pavées qui font la fierté des citadins de ces quartiers, aujourd’hui urbanisés. Dans certaines rues, on voit même fleurir des commerces. Ce qui apporte des revenus aux concernés.
Pour s’assurer la maîtrise des besoins en matière de pérennisation de ces infrastructures publiques d’intérêt communautaire, le Projet Durquap avait mis en place des comités de gestion. C’est ainsi que la formation est axée sur des modules comme la gouvernance associative, les activités génératrices de revenus, la gestion des infrastructures et de l’environnement. Jean-Jacques Sounda, président de la commission suivi et évaluation du Comité de gestion du quartier 58, Sukissa, à Ouenzé, s’est exprimé en ces termes: «Cette formation vise à former des formateurs dans le cadre du Projet Durquap, pour les déployer au niveau de nos quartiers, afin de leur permettre d’aller former, informer et sensibiliser les populations, par exemple, sur les activités génératrices de revenus, pour consolider les acquis réalisés. En réalité, au quartier Sukissa, les populations reconnaissent que Durquap est un projet qui est bien pour nous et qui a bien commencé. Mais, elles souhaitent que celui-ci puisse continuer, parce que le nombre des voies pavées ne suffit pas. Il faudrait en ajouter».
Rappelons que Durquap est un projet conjoint du gouvernement et de la Banque mondiale, financé à hauteur de 44,304 milliards de francs Cfa. Ce projet, dans sa première phase, a eu pour objectif d’améliorer l’accès aux infrastructures et services de base, pour les populations vivant dans les quartiers précaires de Brazzaville et de Pointe-Noire. Son extension est souhaitée par les citadins des deux villes, au regard de ce qui a été fait dans les quartiers pilotes. Les écoles réhabilitées et modernisées (La Sorbonne à Moukoundzi-Ngouaka, à Brazzaville et Pambou Benjamin de Mboukou, à Pointe-Noire) donnent l’exemple de ce que les écoles devraient être au Congo.

Martin
BALOUATA MALEKA

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