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dimanche 30 juin 2024 | 04:58
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Education : Plusieurs défis à relever dans la formation du capital humain

La forte scolarisation des enfants au cycle primaire se traduisant par des taux bruts de scolarisation qui dépassent les 100% (106,1% au primaire en 2019-2020) reflète les efforts constants du gouvernement réalisés au cycle primaire. Le pays doit encore relever plusieurs défis qui constituent autant de contraintes à la formation du capital humain. En 2019-2020, le taux brut de scolarisation était de 82,8% et de 49,9% respectivement au collège (Premier cycle du secondaire) et au lycée (second cycle du secondaire).

L’admission des filles et des garçons est presque égalitaire au préscolaire et au primaire. Elle devient de plus en plus inégalitaire dans le secondaire (premier et second cycles). Elle se détériore encore plus au supérieur. L’indice de parité filles-garçons entre 2005 et 2015 au primaire était de 1,01, de 0,89 au collège (premier cycle secondaire) et de 0,62 au lycée (second cycle du secondaire).
Des inégalités d’accès à l’éducation sont observées entre les enfants des populations autochtones et ceux des autres populations au niveau du primaire. Elles s’amplifient à partir du collège. Selon le recensement scolaire de 2018, conduit par les trois ministères en charge de l’éducation, seulement 5.670 élèves autochtones (0,69%) étaient scolarisés dans les établissements du primaire et 2.873 élèves (1,1%) dans les écoles «Observer-Réfléchir-Agir» (Ora). On n’en dénombre que 256 dans les collèges et 97 au lycée.
Au total, moins de 40% d’enfants des populations autochtones sont inscrits au cycle d’enseignement primaire (Unicef-Congo, 2020). L’enseignement primaire présente des faibles performances en termes d’acquis scolaires. Les résultats de la dernière évaluation du Pasec réalisée en 2019, révèlent que 66,6% des élèves n’atteignent pas le seuil «suffisant» en mathématiques et 21% ne l’atteignent pas en français. Plusieurs facteurs expliquent ces contre-performances, notamment:
– l’insuffisance des enseignants qualifiés et le recours massif à des enseignants volontaires surtout en zone rurale;
– le ratio élèves/enseignants élevé (en moyenne 45 élèves), loin de la cible de l’agenda 2030 (O.d.d 4);
– la faible disponibilité et la mauvaise qualité des infrastructures scolaires qui n’ont pas suivi le rythme d’accroissement des effectifs, entraînant l’augmentation du ratio élèves/salle de classe estimé à 106,9 en moyenne en 2020.
Ces contraintes ne sont pas spécifiques au cycle primaire. Au niveau de l’enseignement supérieur, par exemple, le problème d’insuffisance d’enseignants se pose avec la même acuité, notamment dans le secteur public.
Ce sont là autant de défis à relever que la mise en œuvre des recommandations et préconisations des états généraux de l’éducation devraient permettre de relever.

(Tiré du «Cadre stratégique de développement», Document principal du PND-2022-2026).

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