L’Union européenne a initié une campagne mondiale de communication en Afrique dénommée «We see Africa». Cette campagne consiste à connecter davantage la jeunesse africaine aux projets de l’Union européenne. L’édition congolaise de cette campagne a été lancée vendredi 28 octobre 2022, au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la délégation de l’Union européenne à Brazzaville, par l’ambassadeur européen, Giacomo Durazzo, en présence d’Armel Seri, directeur général de la société Ag parteners, de Clément Kollop, chargé de la communication à l’O.n.g W.c.s (Wildlife conservation society) ainsi que des influenceuses congolaises, Nestelia Forest et Jessy B.

La campagne «We see Africa» a entre autres objectifs de mettre en lumière les jeunes qui œuvrent pour le changement en Afrique et qui ont le potentiel d’inspirer les autres, raconter des histoires et les parcours des personnes qui contribuent positivement au sein de leurs communautés et dans leurs pays, faire connaître les actions concrètes menées par l’Union européenne pour améliorer la vie des gens. En République du Congo, cette campagne de communication entame une deuxième phase-pilote qui va durer trois mois (octobre, novembre, décembre). Elle s’articule sur la protection de la biodiversité et de l’environnement.
Dans son mot liminaire, l’ambassadeur Giacomo Durazzo a fait savoir que le but, c’est de faire connaître la délégation de l’Union européenne, ses actions et leurs bénéficiaires. «Nous avons remarqué que les gens ne savent pas ce que c’est l’Union européenne et ce qu’elle fait au Congo depuis 60 ans. L’idée, c’est de changer l’approche, en parlant de ses actions avec les témoignages de ses bénéficiaires», a-t-il déclaré. Il a souligné que cette campagne cible exclusivement les jeunes. Les influenceuses auront la mission de vulgariser cette campagne à travers les réseaux sociaux, pour atteindre beaucoup plus de jeunes.
Interrogé sur la question de savoir si la campagne «We see Africa» allait se limiter à la protection de l’écosystème, Giacomo Durazzo a déclaré que cette campagne va, dans les années à venir, cibler d’autres domaines d’activités. Mais, pour ce qui est de cette année, c’est l’environnement. «C’est une phase pilote et on attend voir les résultats que cela va donner», a-t-il déclaré. S’agissant de la politique pour les populations vivant autour des forets, ce dernier a souligné que des campagnes de sensibilisation seront organisées avec l’appui des sociétés forestières avec lesquelles la délégation de l’Union européenne collabore déjà.
L’édition congolaise de la campagne, sous le hashtag «We see Congo-Brazzaville» suit le parcours d’Esther Nkoussou, une assistante de recherche au Camp Mondika dans la réserve protégée du Parc national de Nouabalé-Ndoki, gérée par l’O.n.g W.c.s. La jeune assistante œuvre dans la protection des gorilles indigènes de la région ainsi que la lutte contre le changement climatique. Bien qu’au Congo les femmes sont amenées à croire que la forêt n’est pas un environnement adéquat, en raison des conditions de vie difficile, Esther marche quotidiennement jusqu’à huit heures par jour dans la forêt, pour collecter des données sur trois groupes de gorilles, afin d’alimenter une base de données vielle de 20 ans sur les mœurs et l’évolution des gorilles.
Signalons que la campagne de communication de l’Union européenne, «We see Africa», de cette année se déroule simultanément au Nigeria, au Cameroun, en Tanzanie et au Mozambique. Elle s’appuie sur le succès retentissant de la précédente campagne menée dans sept autres pays africains de 2020 à 2021.

Roland KOULOUNGOU

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