A l’issue d’un atelier qui s’est tenu du 2 au 3 novembre 2022, dans l’auditorium de la société A.o.g.c, à Brazzaville, l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées est désormais dotée d’une stratégie nationale et d’un plan directeur de développement durable du tourisme, reposant essentiellement sur l’écotourisme. Cette stratégie a été adoptée grâce à l’appui de l’Agence américaine des services des forêts. Le document permet de faciliter le développement de l’écotourisme, afin de valoriser la biodiversité et la richesse culturelle du pays, et générer des sources de revenus alternatives, pour les communautés locales et autochtones vivant dans et autour des aires protégées.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier était co-présidée par Mme Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière, et Mme Lydie Pongault, ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, en présence de Mme Bisola Ojikutu, cheffe de la mission adjointe et Mme Olivia Maigret, conseillère économique, toutes les deux, à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Congo. On a aussi noté la présence des cadres des deux départements ministériels, notamment Jean-Bosco Nganongo, directeur général de l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées, et Isaac Moussa, coordonnateur national de l’Agence américaine des services des forêts.
Au l’ouverture des travaux, Mme Bisola Ojikutu, de l’ambassade des Etats-Unis, a précisé que «la stratégie de valorisation économique des aires protégées à travers l’écotourisme est un document important qui a reçu le soutien du gouvernement américain, à travers l’Agence américaine des services des forêts. Ce document va donner un nouvel élan au secteur touristique. Sans nul doute, les parcs dont dispose la République du Congo constituent des potentialités touristiques et écotouristique extraordinaires qui doivent être valorisées. Le gouvernement américain, à travers l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) soutient les activités de conservation de la biodiversité dans le Parc national de Nouabalé-Ndoki, classé patrimoine mondial de l’Unesco, depuis bientôt 30 ans. Actuellement, cet appui se traduit par un financement de trois milliards six cents millions de francs Cfa pour la période de 2020 à 2024. Parmi les activités visées, nous pouvons mentionner le développement et la promotion du tourisme».
A son tour, Mme Rosalie Matondo a présenté l’intérêt des aires protégées, manifesté par le gouvernement congolais. «Conscient de l’enjeu, le Congo promeut, depuis quelques années, une politique de diversification de son économie. Cette diversification s’appuie entre autres, sur le secteur forestier, eu égard à l’énorme potentiel de biens et services renouvelables qu’il peut fournir. Dans cette perspective, les 17 aires protégées dont dispose la pays, constituées de pars nationaux, de réserves de faune et de biosphère, ainsi que de sanctuaires ont beaucoup à offrir. Ainsi, ce potentiel de biens et services fournis par nos aires protégées, au même titre que ceux des autres secteurs, peut donc être mis à contribution dans la mise en œuvre du Plan national de développement de l’industrie touristique et l’atteinte de ses objectifs», a-t-elle déclaré.
Ouvrant les travaux, Mme Lydie Pongault, en invitant les experts à une extrême rigueur dans l’analyse de la stratégie pour avoir des conclusions portées sur les priorités du gouvernement, a rassuré que «le tourisme national déployé à travers la Stratégie nationale et le plan directeur de développement durable du tourisme repose essentiellement sur l’écotourisme. C’est le type de tourisme qui s’adapte bien à notre écosystème et aux valeurs que prône notre pays, dans la gestion durable des ressources».

Martin
BALOUATA-MALEKA

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