Pour une bonne partie de l’humanité, la journée du 1er mai est consacrée à la célébration de la journée internationale du travail. Dans une déclaration rendue publique la veille de cette journée, au nom du gouvernement, le ministre d’Etat Firmin Ayessa, ministre de la fonction du publique, du travail et de la sécurité sociale, a rappelé que «la journée du 1er mai 2024 se présente à nous comme une occasion toujours renouvelée de repenser à la longue marche des travailleurs pour conquérir leurs droits et les conserver, et aussi et surtout comme une opportunité de célébrer les contributions riches et inestimables que vous apportez à notre société et à l’économie nationale».

L’édition 2024 de la fête des travailleurs s’est déroulée dans un contexte où, au niveau de l’O.i.t (Organisation internationale du travail), l’initiative de la coalition mondiale pour la justice sociale, plateforme destinée à promouvoir des politiques cohérentes et à favoriser des investissements en faveur de la justice sociale et du travail décent dans le monde, se met en place progressivement et reçoit, chaque jour, plusieurs manifestations d’intérêt, a fait savoir le ministre du travail. Aussi a-t-il poursuivi, «en perspective, il y a, en effet, la tenue, à l’occasion de la 112ème session de la conférence internationale du travail prévue à Genève en Suisse, du 3 au 14 juin 2024, d’un sommet de haut niveau qui fixera les principales priorités et actions de cette coalition mondiale pour la justice sociale. Un rendez-vous auquel notre pays sera présent. Travailleuses et travailleurs du Congo, il est donc temps de renforcer davantage la justice sociale», a martelé le ministre d’Etat Firmin Ayessa.
La problématique du travail, toujours d’actualité, une enquête sur la transition vers la vie active, a révélé, entre autres, que le taux de chômage des jeunes de 15 à 35 ans demeure important. Le taux d’informalité ou d’emplois informels se situe à des niveaux encore significatifs, tandis que celui des jeunes qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni en emploi, qui se situe à un niveau élevé, «retient tout autant l’attention du gouvernement. Voilà qui justifie, si besoin en était, l’initiative du Président de la République qui a déclaré 2024, année de la jeunesse. C’est dire combien ce 1er mai a une résonnance particulière dans notre pays», a souligné le ministre de la fonction publique tout en annonçant les batailles de 2024.
«Au cours de cette année, le P.p.t.d (Programme de promotion du travail décent) 2023-2026, conclu le 8 novembre 2023, sous la haute autorité du Premier ministre, dans le cadre de la coopération liant le Congo et l’O.i.t, entre également dans la phase de sa mise en œuvre effective».
De même, la feuille de route adoptée par le Congo dans le cadre de l’Alliance 8.7 (Plateforme mondiale regroupant les pays et les institutions publiques et privées qui se sont engagés à l’éradication du travail forcé et des pires formes de travail des enfants, est dans sa phase d’opérationnalisation. «Le dialogue social constructif entre l’Etat et les organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs se poursuit inlassablement, à travers les négociations des conventions collectives…. mais aussi dans le cadre des sessions, prévues cette année, du Comité national du dialogue social et de la Commission nationale consultative du travail», a rassuré le ministre d’Etat Firmin Ayessa.

Urbain NZABANI

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